Hellooo, j’espère que tu vas bien ? Et que tu passes un bon mois de mai ? 🌸
Malgré ce printemps qui joue à cache-cache :
« On me voit. On me voit plus. » - le coquin 😏
Je suis de retour après quatre jours passés dans les Cévennes.
4 jours dont le programme se résume en :
3 jours de randonnée 🥾
1 dernière journée chill en bord de rivière - ou plutôt « en bord de gardon », comme on dit là-bas
Pendant ces 4 jours, nous en avons pris plein les yeux.
Vraiment, je suis toujours aussi choquée par la beauté et la diversité des paysages que nous avons rencontrés là-bas.
Explorer pour trouver son style : dans le même élan, si j’explore physiquement, cela me donne très envie d’explorer artistiquement 👀
J’ai donc sorti le carnet et les crayons avec l’envie d’illustrer ce que j’avais sous les yeux.
Le « hic » c’est que j’ai davantage l’habitude de dessiner des personnages et des animaux, plutôt que des paysages.
Cela dépend des jours, mais la majorité du temps, les paysages sont encore une sortie de zone de confort pour moi.
Par sortie de zone de confort, j’entends que cela me demande de la réflexion.
Quand je dessine des animaux, je ne me pose plus trop de questions. Le crayon glisse tout seul sur le papier. - exception faite pour nos amis les chevaux et autres équidés 😏, je les trouve toujours difficiles à dessiner.
Quand je dessine des paysages, je me pose encore beaucoup de questions :
Comment rendre la composition dynamique ?
Quelles couleurs choisir ?
Comment les utiliser pour faire ressortir la profondeur ?
?? 🤔
Trois artistes m’inspirent beaucoup dans leur approche du paysage, et il y a clairement des dénominateurs communs entre les trois :
Paul Sirand (dont j’ai déjà deux de ses illustrations encadrées à la maison 🧡)
Je pense que ce qui m’inspire le plus chez eux sont :
Leurs choix de couleurs (des couleurs déconnectées de la réalité)
La simplicité
La composition : en une seule image, ils arrivent à nous raconter une histoire.
Quatrième dénominateur commun - et je m’en suis rendue compte en vous écrivant - ils savent tous les trois dessiner aussi bien en digital, que sur papier. La peinture (traditionnelle) fait partie prenante de leur pratique artistique.
Les deux premiers ingrédients sont déjà présents dans mon style :
Des couleurs déconnectées de la réalité : pourquoi peindre une vache marron quand on peut la peindre en violet ? 😄
La simplicité des traits : j’en ai déjà souvent parlé. Je sais qu’elle est m’est devenue assez naturelle pour dessiner des animaux. Elle ne l’est pas encore pour dessiner des paysages et des scènes. Arriver à la simplicité, c’est complexe.
Et toi, est-ce que cela t’arrive de te demander ce qui t’attire dans les créations de tel ou telle artiste ?
Ceci n’est pas une invitation à sur-analyser ta sensibilité.
Le plus magique arrive souvent justement quand on ne se pose pas de question.
Quand on laisse les choses arriver, simplement guidées par nos mouvements et nos coups de crayons.
Typiquement, ce croquis (ci-dessous) que j’aime beaucoup est arrivé quand j’ai arrêté de réfléchir et pris les feutres et les couleurs qui me donnaient envie.
Cela est certainement arrivé aussi car c’était la deuxième fois que je dessinais cette vue. Je m’étais déjà bien imprégnée de ce paysage.
Pratique et lâcher-prise sont la clé.
Cela m'a donné envie de continuer mes explorations pour dessiner davantage de paysages et de scènes, dans lesquels je pourrais intégrer mes personnages.
Et toi, est-ce qu'il y a un sujet que tu aurais envie de plus pratiquer ?
Un sujet qui t’appelle, mais qui te demande encore aujourd’hui des sorties de zone de confort ?
Si l'une de mes réflexions te donne envie de réagir, n'hésite pas en répondant en commentaire ou en m'envoyer un message privé sur Instagram. Tout ce que je souhaite ici, c'est qu'une grande discussion créative émerge !
Sur ce, je te souhaite une joyeuse semaine,
Créativement,
Maud 🧡
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